Bien qu'il existe d'autres supports pour peindre, le châssis entoilé reste le plus apprécié de tous les artistes.
Voici les principaux points que nous allons voir :
C'est quoi un châssis entoilé ?
Le châssis est la structure en bois, sur laquelle est tendue une toile fixée au moyen de clous, appelés semences ou par des agrafes. Chaque angle reçoit des clés en bois pour ajuster la tension de la toile pour peindre.
Les grands châssis ont des entretoises. Ce sont des barres en bois, fixées au dos du châssis pour le renforcer. La surface intérieure des montants, est légèrement en pente. Ce qui permet à la toile de ne pas s'endommagée sur les bords, et protège la couche picturale des usures du temps. Cette innovation est apparue vers la fin du XIXe siècle.
La pose des clés
Les critères pour choisir un châssis entoilé
Pour bien choisir son châssis pour peindre, il faut tenir compte de trois critères : le format, le type de toile et le grain de la toile.
Le format
Vous trouverez dans le commerce de nombreux formats. Mais les plus utilisés sont les rectangulaires et les carrés. En France les formats de châssis standards se divisent en trois catégories :
Le format Paysage est rectangulaire. Il est adapté, comme son nom l'indique, à la réalisation de paysage. Il est noté P.
Le format Marine est beaucoup plus panoramique. Il est noté M.
Le format Figure est presque carré. Il permet en général, de réaliser des portraits dans le sens vertical. Il est noté F.
Cependant, rien n'interdit de réalisé par exemple un paysage sur un format Marine, ou une marine sur un format Figure.
Exemple de lecture du tableau ci-dessus : un N°12F, fait comme dimensions 61 x 50 cm. Les formats carrés font en moyenne, 20 x 20 cm jusqu'à 200 x 200 cm.
Les types de toiles
Les toiles se divisent en quatre catégories :
La toile de lin est employée par les artistes peintres depuis le XVe siècle. Peu sensible aux variations de températures, le permet une très bonne tension du tissu. Il convient pour tous les formats et à toutes les techniques de peinture. Il offre une bonne résistance mécanique et de conservation.
La toile mixte, mélange lin/coton ou lin/ polyester, est un support très stable. Après la toile de lin, il est le support le plus employé. Il convient à toutes les techniques de peinture acrylique ou huile, c'est un bon compromis niveau qualité prix.
La toile de coton est une alternative plus économique. Elle est idéale pour débuter en peinture. L'inconvénient, elle est souple et se détend assez vite. Elle est préférable pour les petits formats en peinture acrylique ou collage.
La toile synthétique offre une texture très fine. Elle est appréciée pour le travail des glacis. Cependant, nous n'avons pas assez de recul pour juger de sa stabilité dans le temps. Son apparition dans le monde de l'art est trop récente. Convient pour toutes les techniques de peinture.
Le grain de la toile
Le choix de la texture (grain) d'une toile, est en fonction du rendu désiré. Il existe trois types de toiles : A grain fin, B grain moyen et C grain fort.
En résumé, pour une peinture avec beaucoup de matière. Par exemple la peinture au couteau, il convient de prendre une toile à grain fort. Pour une composition plus détaillée, il est préférable une toile à grain fin.
Le carton entoilé
C’est une bonne alternative de support pour débuter en peinture. Le carton entoilé est connu aussi sous le nom de carton d'étude. C'est une planche de carton rigide, revêtue d'un coté d'une toile de coton déjà apprêtée. Il permet à l'artiste de réaliser des brouillons, des essais de peinture, des études pour des projets de tableaux.
Il existe sous les mêmes formats standards que les châssis entoilés. Mais il est assez difficile de le trouver au-delà du format 15 F ou P. Il faut tout de même éviter les grands formats, ils ont tendance à gondoler.
C'est la fin de cet article, j'espère qu'il vous a été utile.
A bientôt, Dominique Galietti
Lorsque vous voulez dessiner au feutre, il faut une certaine assurance dans le trait. Car la moindre erreur, peut anéantir votre travail.
Donc en un premier temps, je vous conseil de réaliser un dessin très détaillé. Pensez aussi à placer au crayon, les ombres et lumière. Cette méthode facilite énormément l’encrage au feutre du dessin.
Dans cet article nous allons voir :
Choisir le calibrage des feutres
Si vous aimez dessiner au feutre, il faut vous équipez avec de bons outils. Pour cela quatre feutres de différents calibrages suffisent pour débuter.
Un feutre calibré 0.1 mm pour réaliser les contours d'un dessin, les hachures d'un visage (portrait). En règle générale, pour les détails et les nuances les plus claires.
Un feutre calibré 0.3 et 0.5 mm pour créer les nuances intermédiaires entre le clair-obscur.
Un feutre calibré 0.7 mm pour réaliser les ombres les plus fortes.
Voici les hachures simples avec les calibrages correspondants aux feutres :
Quel type de hachures utiliser ?
A vrai dire, il n'existe aucune formalité pour les hachures au feutre. C'est en fonction de la sensibilité de l'artiste et le résultat désiré. Par exemple, pour un style contemporain, les hachures "libres" sont bien appropriées. Pour un style plus académique, des hachures "simples" et régulières sont conseillées.
Les hachures les plus couramment utilisées.
Les hachures simples
Les traits sont parallèles aux autres. Plus ils sont proches, plus la zone hachurée est foncée. A l'inverse, plus ils sont espacés plus la zone est claire.
Les contre-hachures
Pour rendre une zone hachurée plus sombre, vous pouvez tracer une nouvelle série de hachures perpendiculairement aux hachures simples.
Hachures libres
Comme leur nom l'indique, elles sont tracées de façon aléatoire. Elles s'entrecroisent, se recoupent, etc.
Les différentes étapes d'un dessin au feutre
A travers ses quatre photos, suivez l'évolution d’un dessin au feutre. Pour illustrer cet exemple, j’ai dessiné une pomme étape par étape.
Ombrage du dessin au crayon
Contours du dessin au feutre 0.1 mm
Positionnement des ombres au feutre O.3 mm
Positionnement des ombres les plus fortes au feutre 0.5 et 0.7 mm
Dans cet exemple les hachures "libres", forment des courbes sur la pomme. Cela permet de créer le volume. Pour accentuer la valeur des ombres, des courbes parallèles et verticales s'entrecroisent. C'est ce que l'on appel des contre-hachures.
L'ombre au sol est traitée différemment : hachures "simples" par traits horizontaux. Pour ombrer il suffit de tracer des lignes parallèles de plus en plus rapprochées.
J'espère que cet article vous a été utile.
A bientôt, Dominique Galietti
Pour ce lancer dans la peinture, un petit nombre de pinceaux de tailles différentes est suffisant. Cependant, il est nécessaire de tenir compte des qualités techniques de chacun. En effet, les pinceaux ont différentes tailles, formes et les poils ont diverses caractéristiques : dureté, souplesse, absorption Mais chacun est approprié à un usage particulier. En résumé, pour chaque étape de la réalisation d’une œuvre, correspond un type de pinceau. C’est pourquoi, il est important de les choisir en fonction de trois critères : la texture du poil, la forme et la taille.
Voici les différents points que nous allons aborder dans cet article :
L’évolution de cet outil à travers le temps, est incontestablement liée à la calligraphie. La découverte en Chine de sinogrammes anciens tracés avec un pinceau remonte à la dynastie Shang (XVIIIᵉ au XIIᵉ siècle av. J-C). A la renaissance apparait le premier descriptif européen du pinceau. Le peintre toscan Cennino D’Andrea di Cennini (1360-1440), dans son fameux traité « Libro Dell’arte », explique comment un artiste doit fabriquer ses pinceaux. Puis vers le milieu du XVIIIᵉ siècle avec l’invention de la virole métallique, les pinceaux vont connaitre une évolution importante. C’est à la fin du XVIIIᵉ siècle que débute l’ère industrielle des pinceaux.
La composition d’un pinceau
Le pinceau appelé également brosse, se compose de trois éléments :
Le manche est généralement confectionné en bois naturel, laqué ou simplement verni. La longueur varie selon la technique picturale (peinture sur chevalet, aquarelle, etc.).
La virole qui peut être plate, conique ou cylindrique, relie les poils au manche. Elle est en fer-blanc, aluminium, cuivre ou laiton nickelé.
La touffe (poils), c’est l’élément essentiel du pinceau.
La texture du poil
Les poils des pinceaux sont naturels ou synthétiques, durs ou souples. Ces choix sont en fonction de l’état du médium (peinture) : épais ou liquide.
En règle générale, les pinceaux souples sont utilisés pour les couleurs diluées et fluides, ou pour réaliser des détails. Les pinceaux rigides ou durs, ont une capacité de prise de couleur plus importante. Ils s’adaptent mieux aux pâtes épaisses.
Poils à fibres synthétiques :
Ce sont des pinceaux recommandés, surtout pour la peinture acrylique. Ils présentent l’avantage, de résister aux résines et sont également plus faciles à nettoyer. Leurs fibres sont des dérivées de polyamide (nylon, perlon, etc.), ce qui leur donne pas mal de souplesse, dureté et résistance. Chez certains fabricants il existe des mélanges synthétiques/naturel. Niveau qualité prix c’est un très bon compromis.
Poils naturel :
Poils en soie de porc : Ces pinceaux sont les plus couramment utilisés par les artistes. Ces poils durs, suffisamment rigides pour manier les pattes épaisses, sont très résistants. Principalement utilisé pour les fonds, la mise en place des masses et la préparation des toiles. Une bonne sélection de pinceaux de soie de porc est recommandée pour la peinture à huile mais également pour l’acrylique. En poils naturels la soie de porc est une des alternatives les moins coûteuses et plus durables dans le temps.
Poils de martre : La souplesse et la finesse de son poil, est parfaite pour les détails et les glacis. Ces pinceaux sont recherchés par les professionnels. Mais il reste un produit cher, principalement la martre rouge.
Poils d’écureuil brun (kazan) : Si vous êtes débutant, ces pinceaux souples sont les plus faciles à trouver et les plus économiques. Lorsque vous aurez acquis plus d’expérience, vous pourrez investir dans des pinceaux de haute qualité.
La taille des pinceaux
Les pinceaux sont classés par tailles : grand, moyen ou petit. Généralement un numéro est inscrit sur le manche du pinceau. Plus ce dernier est élevé, plus la taille sera grande. Il faut préciser que chaque fabricant possède sa propre numérotation. Par exemple : un pinceau N°5 de la marque A dans sa taille, ne sera pas forcément le même que le pinceau N°7 de la marque B.
Pour un travail très détaillé, il faut des petits pinceaux. Mais pour placé le fond des toiles des grands formats, il faut de larges brosses. Pour les débutants, il est conseillé de choisir des pinceaux de tailles moyennes. Car pour peindre sur des grands formats, il faut une certaine expérience technique.
Il est important aussi de tenir compte de la longueur des manches. Dans la technique de peinture sur chevalet, il est préférable des pinceaux à manche long. Car ils permettent de prendre du recule, par rapport au travail. Tandis que les manches courts facilitent la proximité. Comme par exemple, un travail qui exige une certaine précision. Pour les débutants, il est préférable de choisir des pinceaux à manche court. Vous serrez plus à l’aise. Et des pinceaux de taille moyenne.
Les principales formes
La précision d’un pinceau, est liée a la finesse de l’extrémité appelée la « fleur ». Ils ont différentes formes en fonction des effets désirés : plats, ronds, en éventail, etc. Voici les modèles les plus couramment utilisés par les artistes professionnels :
Voir l’image de gauche à droite :
Le pinceau plat long.
Usage : mise en place des masses, des couleurs et des aplats.
Le pinceau plat court.
Usage : remplir des petites surfaces, réaliser des surfaces avec des touches visibles..
Le pinceau rond.
Usage : finitions, retouches, détails, lignes plus ou moins épaisses selon la pression exercée.
Le pinceau angulaire plat.
Usage : remplissage des endroits difficiles à atteindre, les carrés, courbes, etc.
Le pinceau filet.
Usage : tracer des lignes, souligner les contours d’un objet.
Le pinceau usé bombé.
Usage : modelages, reprises, finitions, glacis
Le pinceau spalter (brosse).
Usage : pose de fonds, aplats, vernis.
Le pinceau éventail.
Usage : ombrages, effets spéciaux.
L’entretien des pinceaux
Des pinceaux bien entretenus peuvent durer de nombreuses années. Pour cela il suffit de respecter certaines étapes de nettoyage. Que vos pinceaux soient en fibres synthétiques ou naturelles, la règle de base est la même : après la séance de peinture le nettoyage du pinceau, doit être immédiat !
Les pinceaux doivent sécher à plat ou suspendu tête en bas. Puis, les rangers dans leur étui ou pot à pinceaux, le manche vers le bas pour ne pas déformer la pointe.
Il existe aussi un savon qui permet de se laver les mains et de nettoyer les pinceaux sans utiliser de solvants.
Lorsque le liant de la peinture est de l’eau (acrylique, aquarelle ou gouache) :
Un premier rinçage à l’eau claire, afin d’ôter le plus de matière possible.
Un lavage au savon (type « savon de Marseille »). Au cours de cette étape bien nettoyé la virole.
Rincez abondamment à l’eau claire.
Pour la peinture à l’huile :
Désengorger le pinceau avec un chiffon doux ou un papier essuies tous.
Nettoyer le pinceau avec le solvant approprier (ex. : essence de térébenthine).
Laver le pinceau à l’eau tiède et au savon.
En résumé :
Pour débuter en peinture à l’huile ou acrylique, des pinceaux de tailles moyennes sont suffisants.
Les pinceaux en poils synthétiques ou soie de porc sont d’un prix plus abordable.
Après la séance de peinture bien nettoyer son matériel.
J'espère que cet article vous a été utile.
A bientôt, Dominique Galietti
Dans cet article, nous allons voir comment dessiner au feutre un paysage urbain. Pour cela nous allons aborder les points suivants :
Pour établir votre croquis, je vous invite à voir mon précédent article : la perspective dans le paysage urbain.
Pour traité ce sujet, j'ai choisi une photo d'une rue du vieux Lyon (St. Jean). Il est important que votre dessin soit très détaillé. Car il est la base essentielle, pour le travail de l'encrage au feutre.
Ce qui caractérise un paysage urbain, est bien entendu son architecture. Donc pensez à positionné au crayon, les éléments architecturaux, les décors les ombres et lumières.
Comment dessiner les contours
Cette première étape consiste à dessiner au feutre fin calibré à 0.1mm, les contours des différents éléments d'architecture. Pour encrer un dessin sans le tâcher, commencer de gauche à droite et du haut vers le bas. Afin d'éviter de poser votre main, sur l'encre encor fraiche.
L'encrage définitif
Cette étape est la plus délicate de la mise en place. Car pour donner un coté réaliste au dessin, il faut respecter les volumes de l'architecture. D'où l'importance, d'avoir préalablement établi, un solide croquis au crayon. Lorsque vous avez une grande surface à noircir, prenez un feutre à pointe épaisse pour un travail plus rapide. Observez sur la photo en tête de l'article, tous les détails du reflet des vitrines.
Comment placer la lumière
Dans un paysage urbain, il est important de respecter l'orientation de la lumière. C'est elle qui donne le volume aux différents éléments d'architecture. D'après notre modèle, la lumière est plus forte du coté gauche. Donc pour créer cette lumière, les bâtiments de ce coté, sont traité de façon sommaire. Seul l'encrage des contours de ses ombres et les ombres les plus fortes sont présentes.
Pour placer l'ombre au sol, il faut d'abord dessiner les contours au feutre fin. Puis hachurez avec des lignes parallèles et régulières. Pour les ombres des façades des bâtiments, juste des hachures parallèles et obliques suffisent.
Dessiner au feutre est un sujet qui peut faire obstacle à certains d'entre vous. Car il est nécessaire d'avoir une certaine assurance dans le trait. Mais sachez que les erreurs font parties de l'apprentissage. Plus vous dessinez, plus vous aurez confiance en vous.
J'espère que cet article vous a été utile.
A bientôt, Dominique Galietti
Voici le sujet que nous allons peindre à l'acrylique : un arbre dans un pré, avec pour arrière-plan une clôture végétale. Dans cet article, nous allons traité les points suivants:
Une fois le dessin correctement placé, nous allons peindre à l'acrylique le tronc de l'arbre. Pour cela il faut créer tout d'abord un marron de base. En suite, vous pourrez décliner cette couleur, dans différentes teintes claires ou foncées.
Comment créer le marron pour le tronc
Sur votre palette placez les trois couleurs primaires acryliques. Avec un pinceau, prenez un peu de rouge et de jaune. Mélangez jusqu'à obtenir un orange. A cet orange ajoutez une pointe de bleu. Plus vous ajoutez du bleu, plus votre marron base sera foncé. Plus vous ajoutez du rouge et jaune plus il sera clair. Pour faire du beige rien de plus simple, à votre marron de base ajoutez du blanc de titane.
Comment créer le vert pour le feuillage
Une fois le tronc de l'arbre peint, il faut peindre le feuillage. Pour cela nous allons voir comment créer différentes tonalités de verts.
Sur votre palette placez du bleu et du jaune, puis mélangez pour obtenir un vert de base.
Une fois le vert de base obtenu, vous pouvez le décliner sous différentes nuances. Soit clair avec plus de jaune, soit foncé avec plus de bleu.
Un petit conseil, dans les verts sombres incorporez un peu de rouge. Cela à pour effet, de rendre les couleurs plus chaudes.
Comment peindre l'herbe dans un paysage
Souvent au premier plan d'un paysage se trouve des végétaux, comme dans notre exemple, de l'herbe. Pour traiter ce sujet en peinture, il existe un pinceau que je trouve génial : le pinceau éventail.
D'abord, il faut peindre l'avant plan avec des teintes, qui soient en harmonie avec l'ensemble de la composition. Puis avec un vert plus soutenu, placez l'herbe à l'aide du pinceau éventail. Mais attention ! Le geste à exécuter est le suivant : du bas vers le haut. Puis, n'oubliez pas de placer l'herbe au pied de l'arbre.
Pour donner l'impression de mouvement, créez des courbes et croisez les traits. Pour renforcer le coté réaliste. Vous pouvez aussi affiner les détails de l'avant plan, avec un pinceau filet.
J'espère que cet article vous a été utile.
A bientôt, Dominique Galietti
Pour dessiner un paysage d'après une photo, il faut appliquer certaines règles de la perspective. Bien entendu ces règles peuvent varier, en fonction de la prise de vue de la photo. Concernant la perspective, je vous invite à consulter l'article : La perspective dans le paysage urbain. Au cours de cet article nous allons voir les points suivants :
Comment construire son dessin
Tracer le cadrage du dessin
Cadrer en croquis, vous permet de le positionner correctement sur votre feuille. Le cadrage est toujours en fonction du choix de la dimension de votre dessin.
Pour que le cadrage soit précis, multipliez les dimensions de la photo par la grandeur que vous souhaitez. Par exemple : si vous désirez que votre dessin soit 5 fois plus grand, multipliez les dimensions de la photo par 5. Le cadrage est très utile pour la construction des plans.
Placer la ligne d'horizon
D'après notre photo, la ligne d'horizon se situe approximativement au trois quart, de la hauteur du cadrage. Le coté droit est plus bas que le gauche. Avec ces points de repères, vous pourrez déjà placer la ligne d'horizon du paysage. Cette ligne est importante, puisque dessus se positionnent les arrières plans et dessous le premier plan.
Dessiner les différents plans du paysage
Pour donner de la profondeur à votre paysage, il faut ce tenir à la règle suivante : respecter l'échelle proportionnelle des plans.
Notre photo est composée par 5 plans. Étant donné que le plan A est le premier, les éléments contenus dans cet espace sont plus grands que tous les autres. Quant au plan B qui est un premier arrière plan, il sera a une échelle plus petite que le A. Le plan C qui est un deuxième arrière, sera à son tour plus petit que le plan B. Procédez ainsi pour chaque plan du dessin.
Comment dessiner les ombres au crayon
Choisir ses crayons à papier
Un crayon à papier se choisi en fonction de l'usage désiré. Dans notre cas, il s'agit d'un dessin artistique. Donc il faut des crayons ayant une dureté des mines "moyenne". Pour cela deux crayons suffisent : un standard HB pour les contours et certaines ombres légères, puis un 3B pour les ombres plus fortes.
Pour dessiner l'ombre, il faut hachurer la surface concerné. C'est l'une des méthodes les plus utilisées.
Pour définir les contrastes de votre dessin, il faut appliquer différentes nuances de gris. Ses valeurs sont orientées selon la lumière de la photo. Une règle de base à retenir : lorsque l'on peint ou dessine un paysage, la lumière irradie toujours, soit du coté gauche ou droit de la composition. Pour se rendre compte de cette évidence, il suffit d'observer la nature.
À savoir que ce travail de crayonnage ne sert que de guide. Car une fois le feutre appliqué, cette construction serra gommée. Par conséquent, n'appuyez pas trop et posez les ombres de façon sommaire.
Faites attention au choix de la gomme, certaines laissent des traces. L'idéal est la gomme mie de pain ou par défaut une gomme blanche spéciale dessin.
Comment dessiner les ombres au feutre
Maintenant nous abordons la phase finale, de notre dessin de paysage : la finition.
Premièrement avec un feutre à pointe fine, dessinez les contours de chaque élément, arbres, buissons, etc. Mais cette fois de façon très détaillée.
Cette deuxième étape est délicate, elle consiste à réaliser les contrastes au feutre. Pour cela vous allez vous basez sur le travail fait au crayon. Cependant, il faut que les hachures soient exécutées avec plus de finesse.
Voir l’article :Comment faire un dessin au feutre noir.
Voici les trois types de hachures les plus couramment utilisées.
Les hachures simples parallèles
Les traits sont parallèles aux autres. Plus ils sont proches, plus la zone hachurée est foncée. A l'inverse, plus ils sont espacés plus la zone est claire.
Les contre-hachures
Pour rendre une zone hachurée plus sombre, vous pouvez tracer une nouvelle série de hachures perpendiculairement aux hachures simples.
Hachures libres
Comme leur nom l'indique, elles sont tracées de façon aléatoire. Elles s'entrecroisent, se recoupent, etc.
J'espère que cet article vous a été utile.
A bientôt, Dominique Galietti
Titre : Les roses - Nature morte
Technique : peinture acrylique sur toile aux couteaux
Dimensions : 30 x 40 cm
Pour dessiner un paysage urbain, il faut respecter certaines règles de base. Car c'est l'ensemble de ces règles qui construisent la perspective. Pour certains ce sujet paraît rébarbatif. Cependant, pour que le dessin soit fidèle à la réalité, la clé d'or réside dans l'élaboration de sa perspective.
Il existe de nombreuses perspectives différentes. Mais dans cet article, nous allons aborder que les notions essentielles pour débuter :
Petit lexique de base
La perspective
La perspective se construit par différentes lignes : lignes fuyantes, ligne d'horizon, lignes verticales, points de fuites, etc. L'ensemble de ces lignes, forment pour ainsi dire "l'ossature" d'un dessin. La perspective donne a un dessin, l'illusion de profondeur et permet de placer les volumes.
Légende :
Jaune : encadrement
Vert : lignes verticales
Bleu : lignes de fuites
Rouge : ligne d'horizon
Ligne d'horizon
C'est une ligne qui est tracée à l'horizontal, pour déterminer la hauteur et le positionnement de l'observateur. Pour ainsi dire, elle se situe à la hauteur des yeux. Dans la construction d'un dessin urbain ou paysage, la perspective est la première ligne à être tracée. Elle est importante pour positionner correctement, tous les volumes de la scène d'un paysage. Si cette ligne est haute, on aura l'impression de regarder en bas. Par contre si elle est basse, on aura l'impression de regarder du haut. C'est sur cette ligne ou convergent tous les points de fuites.
Point de fuite
C'est le point où se rejoignent, les lignes dites fuyantes. La perspective à point de fuite, à était très utilisée par les peintres pendant la Renaissance. Une perspective peut comporter plusieurs points de fuite. Tout dépend de l'angle sous lequel se place l'observateur.
Les lignes de fuites ou fuyantes
Elles permettent de tenir compte de la décroissance d'un ensemble architecturale, d'une voie, etc. Elles vont toujours en direction de la ligne d'horizon.
Les lignes verticales
Elles sont toujours perpendiculaires à la ligne d'horizon. Par nature les bâtiments sont droits : la construction est bien verticale. Mais tout dépend encore, de la position de l'observateur.
La perspective centrale (ou frontale)
C'est la plus simple a réaliser. Les horizontales et verticales restent parallèles, seules les lignes de coté convergent vers le point de fuite A.
La perspective oblique
Dans ce type de perspective, les deux points de fuite A et B sont placés sur la ligne d'horizon. Toutes les lignes verticales sont parallèles.
J'espère que cet article vous a été utile.
A bientôt, Dominique Galietti
Lorsque vous exécutez un portrait, commencez toujours par les yeux. Prenez le temps de bien positionner le regard, c'est le point de départ de toute la construction du portrait. Puis positionnez le nez et commencez à ombré au crayon HB. Pour les cheveux en un premier temps, tracez le contour extérieur sans trop vous perdre dans les détails, ainsi que l'oreille. Après, peaufinez les détails en ombrant au crayon HB. A ce sujet j’ai un article qui pourrait vous intéresser : Dessiner un portrait d’après une photo.
Comment encrer le portrait
Pour ce portrait, j'ai choisi la technique la plus courante qui est celle des hachures libres. A vrai dire ce principe d'encrage, est assez simple à comprendre. La lumière c'est le papier et l'ombre les hachures.
Pour encrer un dessin, il existe différentes façons de le faire. Mais il n'existe aucune formalité pour les hachures au feutre. C'est en fonction de la sensibilité de l'artiste et le résultat désiré. Par exemple, pour un style contemporain, les hachures "libres" sont bien appropriées. Pour un style plus académique, des hachures "simples" et régulières sont conseillées.
Vous pouvez également consulter l'article : Dessiner un portrait au feutre
C'est la fin de cet article, j'espère qu'il vous a été utile. N'hésitez pas a laisser vos impressons en commentaires.
A bientôt, D.Galietti
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